Der Augenjäger (Le chasseur de regards) - Sebastian FITZEK
Dr. Suker ist einer der besten Augenchirurgen der Welt. Und Psychopath. Tagsüber führt er die kompliziertesten Operationen am menschlichen Auge durch. Nachts widmet er sich besonderen Patientinnen: Frauen, denen er im wahrsten Sinne des Wortes die Augen öffnet. Denn bevor er sie vergewaltigt, entfernt er ihnen sorgfältig die Augenlider. Bisher haben alle Opfer kurz danach Selbstmord begangen.
Aus Mangel an Zeugen und Beweisen bittet die Polizei Alina Gregoriev um Mithilfe. Die blinde Physiotherapeutin, die seit dem Fall des Augensammlers als Medium gilt, soll Hinweise auf Sukers nächste „Patientin“ geben. Zögernd lässt sich Alina darauf ein - und wird von dieser Sekunde an in einen Strudel aus Wahn und Gewalt gerissen...
Bon, pas d’affolement, je ne vais pas vous faire la chronique de ce thriller en allemand, même si effectivement je l’ai lu en VO… et suis même assez fière de moi, car cela faisait des années que je n’avais pas bouquiné en allemand, et que je ne le parle quasiment plus… Je peux vous dire que j’ai quand même tout compris (même si bien sûr, quelques mots m’échappent, mais je me refuse à prendre le dictionnaire, sauf si c’est un mot qui revient à toutes les pages), parce que… j’ai eu peur !!! Un bon signe, non ?
Le chasseur de regards fait suite à Le voleur de regards (pas très originaux, les titres, vous ne trouvez pas ?), mais comme l’indique l’auteur dans son avertissement au lecteur, il peut également se lire indépendamment. Ce que je ne vous conseille pas, car c’est bien mieux quand même d’avoir lu l’autre avant, pour mieux comprendre les ressorts psychologiques des caractères, les réactions des uns et des autres, les peurs, les désirs de vengeance…
Le roman précédent se terminait lorsqu’on apprenait que le fils de Zorbach était aux mains du voleur de regards et lorsque celui-ci débute, d’une façon totalement fracassante, le petit garçon est toujours porté disparu avec le tictac du compte à rebours qui continue et devra bientôt le conduire à la mort… Zorbach est prêt à tout tenter, même à tomber dans un piège… sauver son fils en se tuant, ou rester en vie et condamner le petit garçon… Je vous laisse deviner son choix…
Alina, la jeune aveugle du roman précédent, est quant à elle mise en présence de Zarin Sucker, ophtalmologue très célèbre dans le monde entier, mais accusé d’avoir découpé les paupières de plusieurs de ses patientes, avant de les violer et de les laisser à moitié nues dans la rue où plusieurs sont devenues folles. La police espère que les visions d’Alina l’aideront à trouver la dernière victime de Sucker… un homme terriblement intelligent, qui défie la police qui n'a pas de preuves contre lui, et qui va proposer d’opérer la jeune femme, lui promettant qu’elle peut recouvrer la vue… Comment ne pas être tentée par une telle pensée, elle qui ne voit plus depuis sa plus tendre enfance ?
En parallèle toujours, une mère éplorée par la disparition de sa fille demande de l’aide à Alina. Elle est persuadée qu’il est arrivé malheur à la jeune fille…
Et vous vous en doutez, il y aura bientôt quelques liens entre tout ça… Alina tient une grande place dans ce récit, où on retrouve également tous ceux qui font partie du monde de Zorbach : Scholle (toujours aussi c*n et mauvais), Stoya, et bien sûr le fou pervers qui arrache les yeux…
Fitzek a le don de trimballer son lecteur, de l’emmener sur des fausses pistes, de le faire douter, pour son plus grand plaisir bien sûr. L’intrigue est riche en rebondissements, mais pas au point que cela devienne lassant ou too much comme dans certains thrillers. Pas de répit pour vous, pauvres lecteurs, qui allez tourner les pages plus vite que votre ombre, jetant un regard angoissé en arrière en croyant voir arriver sur vous le chasseur de regards…
Et vous savez quoi ? On en redemande ! Et je suis bien heureuse que l’auteur ait annoncé qu’il écrirait quelques autres tomes, sans pourtant savoir pour l’instant combien.