Bloguer ou ne pas bloguer ? Telle est la question de ce début d’année !
Une joyeuse année sous le signe du blog, ou pas !
Vous l’avez remarqué, chers lecteurs, je suis à nouveau de moins en moins présente sur ces pages… Non pas que l’envie me manque de partager avec vous mes lectures, même si je lis moins qu’à l’époque où j’ai ouvert ce blog. Mais j’ai un mal fou à me remettre à rédiger de manière régulière des chroniques qui tiennent la route. Et surtout, je n’arrive pas à trouver le temps de venir vous lire.
Et pour moi, bloguer n’a d’intérêt que si c’est un échange.
Écrire pour le seul plaisir d’écrire ne me suffit pas. J’écris en effet déjà toute la journée pour gagner ma pitance et même si je tire beaucoup de satisfactions de mon job de rédactrice, cela n’a rien à voir avec le plaisir de disséquer un roman, de partager mes impressions, mes sentiments, quelques souvenirs, et d’aller ensuite découvrir ce que vous avez ressenti de votre côté. Ou bien de me laisser tenter par une lecture parce que j’aurais découvert chez l’une ou l’autre un billet tentateur – ou polémique parfois !
Ô temps, suspend ton vol et laisse-moi bloguer !
De plus, le temps est cruel et se fait de plus en plus rare ! Ou alors, sans m’en rendre compte et de manière tout à fait insidieuse, j’ai vraiment pris un sacré coup de vieux et je mets deux fois plus de temps pour accomplir les mêmes tâches ? Toujours est-il que je cours sans arrêt après ce fichu temps, qu’il me file entre les doigts et s’amuse à se distendre, se tordre, s’allonger ou raccourcir exagérément suivant les tâches que j’entreprends ! Et puis j’ai aussi du mal à bloquer dans mon agenda des créneaux qui ne seraient réservés qu’au plaisir d’écrire pour moi ou de vous lire (déjà que je n’arrive pas y caser les créneaux pourtant indispensables pour faire ma compta ou me lancer dans la prospection commerciale pour dégoter de nouveaux clients !). J’ai testé le bullet pour m’aider, mais à part faire de vilains gribouillis sur un cahier tout neuf, qui au bout de quelques pages devient aussi brouillon et sale que tous mes cahiers depuis ma tendre enfance, je n’ai pas obtenu de résultat probant.
Y'en a plein le dos ! (mais pas de la blogo !)
Autre paramètre qui me tient éloignée de vos blogs, c’est l’écran. Je passe mes journées devant l’écran de mon ordinateur pour travailler, et j’avoue que depuis que je tiens ce rythme, je n’ai qu’une hâte le soir, ou à l’heure du déj, ou encore le week-end, c’est de fermer l’ordi et de ne plus voir cet écran qui me tire les yeux ! J’ai besoin de bouger, de marcher ou courir, de prendre l’air, de voir des gens, de passer du temps avec mes enfants, bref, de me tenir éloignée du monde virtuel et de mon univers de travail. Il y a quelques mois, c’était la souris… affligée que j’étais d’une vilaine tendinite qui ne voulait pas disparaitre. Y’a tout qui fout l’camp ma bonne dame !
Je blogue, tu blogues, nous bloguons se conjugue à l'imparfait
Sans ressasser ni faire trop ma « vieille de la blogo », je ne retrouve pas, au fil de mes rares pérégrinations bloguesques, l’ambiance de mes premières années. Les billets fous, les amitiés, les échanges, les éclats de rires derrière mon écran, les partages, les swaps et challenges délirants, les rallyes, les week-ends organisés… bref, l’effeverscence littéraire et la passion que nous mettions à bloguer à l’époque !
Je vous parle d’un temps Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître…
la blogo en 2008 – 2009 – 2010 !
Est venu ensuite le temps des services de presse, des classements, des jalousies, des petites piques et guéguerres, qui m’a vite saoulée. À part quelques blogs aimés de vieilles ou vieux de la même génération bloguesque que la mienne, et quelques jeunes que j’aime lire, je trouve la blogo bien peu affriolante. Me manquent aussi des fidèles que j’aimais lire et avec lesquels j’aimais échanger, qui me faisaient rire ou pleurer… et qui ont fait le choix définitif d'arrêter de blogueur. J’ai parfois l’impression d’être un dinosaure !
Bref, me voilà une fois de plus face à mes interrogations. Écrire pour moi me manque, mais écrire de manière assidue, je n’y arrive pas. Bloguer me manque, mais je ne trouve pas le temps de lire les blogs que j’aime. Il me reste l’option de publier en super-slow-blogging…
Ce qui ne m’empêche pas de vous souhaiter à toutes et tous,
une magnifique année 2018 !
Qu’elle soit riche en lectures, expériences, découvertes, joies, partage et amour !
Et billets de blog !