Quand on a vécu une expérience difficile, ou même un drame, il est souvent judicieux, pour s’aider à repartir d’un bon pied et évacuer les mauvais souvenirs, de changer d’air, et notamment de déménager si l’environnement quotidien rappelle ce qu’on a subi.
C’est ce que décide Jane après avoir donné naissance à une petite fille mort-née. En découvrant le One Folgate Street, elle a immédiatement l’intime conviction que cette maison aussi extraordinaire qu’étrange l’aidera à se reconstruire. Elle accepte donc sans trop se faire de souci les incroyables règles imposées par Edward Monkford, l’architecte très secret qui a construit ce logement.
Mais la jeune femme découvre rapidement qu’une autre femme a vécu dans cette maison, et y a même trouvé la mort, une mort qui reste bien mystérieuse. Elle va aller de surprises en découvertes désagréables en se rendant compte que l’architecte semble revivre avec elle des situations qu’il aurait déjà vécues avec « la fille d’avant ».
Je n’ai pas lâché ce roman qui tient vraiment en haleine de bout en bout avec une angoisse latente et sourde qui ne cesse de monter. La maison semble prendre vie et on sent ses ondes maléfiques s’enrouler autour de ses habitants. Et le lecteur a comme une envie : prendre vite fait ses jambes à son cou et s’éloigner du One Folgate Street ! Mais surtout pas avant d’avoir terminé de dévorer ce thriller psychologique fort bien mené !
Lu en version numérique grâce à NetGalley.