La grâce des brigands - Véronique OVALDE
LC avec Enna, Lysée, Sophie/Vicim et Leiloona
Maria Cristina Väätonen a publié à 17 ans un roman largement autobiographique intitulé La Vilaine Sœur qui a connu un large succès. Et l’a également brouillée avec sa famille qui n’a pas du tout apprécié se voir ainsi mettre en scène, dans des rôles fort peu élogieux. Aussi, quand des années plus tard, elle quitte suite à un appel de sa mère sa confortable vie bien organisée à Los Angeles pour se rendre au fond du Canada, est-elle la première étonnée de sa démarche. Sans se douter que ce voyage sur les lieux de son enfance lui fera revivre ses jeunes années, et retrouver le mal qui a été fait alors.
Elle va ainsi faire un retour sur sa vie, son enfance dans une famille bien particulière, avec une mère à moitié folle et un père replié sur lui-même, son évasion dans la lecture, sa relation avec sa sœur, puis sa fuite en Californie et sa rencontre avec le grand écrivain Rafael Claramunt qui deviendra son amant et son mentor.
Alors que j’avais été totalement séduite par les précédents romans de Véronique Ovaldé, Ce que je sais de Véra Candida et Des vies d'oiseauxje n’ai pas accroché à celui-ci, que j’ai trouvé sans âme. Est-ce parce que les deux personnages principaux, Maria Cristina et Claramunt sont plutôt renfermés, peu aimables, tous deux égocentriques (lui étant un modèle du genre : un parfait sale type à la prétention aussi énorme que sa carcasse) ? Parce que ça sent la loose à plein nez ? Que l’amour parait surfait, comme les lumières du paradis que doit être cette région d’Amérique ? Je ne sais pas trop analyser, mais toujours est-il que je me suis passablement ennuyée…