Mélangé à l’odeur du café fort et à celle de l’alcool, un doux parfum de nostalgie s’échappe de ce court récit. C’est l’histoire du narrateur, alors enfant, et de son grand-père, qui tenait un café dans leur village de campagne. Un café où se retrouvaient tous les vieux du coin et où l’enfant orphelin a grandit, au milieu des hommes qui parlaient peu, mais bien, et de son grand-père plutôt taiseux lui aussi, mais dont il savait la tendresse et l’amour.
Ce texte au style simple, mais beau fait revivre le passé alors que l’enfant devenu adulte revient sur ses traces, qu’il se remémore les moments passés ensemble, les joies simples de la campagne qui ont tissé leur relation.
Une très belle « littérature de comptoir » !
Ce livre m'a été offert par Asphodèle et cela n'était pas un mystère. Quant au mystère sur la lecture, j'ai bien sagement gardé la couverture qui protégeait le roman, mais vu qu'il commence par "Mon grand-père tenait le Café de l'Excelsior", j'en ai deviné tout de suite titre et auteur, puisqu'il figurait en bonne place sur mes livres à lire un jour !