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Lectures et élucubrations de Liliba
29 juin 2008

Mes mauvaises pensées

Nina BOURAOUI

pensee

4ème de couverture : " Avez-vous des grains de beauté ? Des cheveux blancs que vous teignez ? Pratiquez-vous un sport ? Prenez-vous des coups de soleil ? Faites-vous l'amour la veille ou le matin de nos séances ? En gardez-vous une trace ? Est-ce que je suis jalouse ? Avez-vous eu des relations sexuelles avec une autre femme ? Avez-vous peur de la nuit ? De l'amour ? Comment se prénomment vos enfants ? Êtes-vous une mère douce ? Combien de baisers par jour ? Quels sont vos mots sur moi ? Quel est mon dossier ? Me trouvez-vous jolie ? Intelligente ? Perdue ? Avez-vous fixé ma voix sur une bande magnétique ? Dois-je vous avouer qu'il m'arrive de rêver de vous ? "

Dans un style ample et fluide, Nina Bouraoui restitue cette parole propre à la thérapie, cet abandon qui reste tenu, contrôlé, dans une frénésie de vitesse, et révèle la géographie intime, physique et amoureuse d'une " déracinée ". Un " roman-confession " d'une grande maîtrise.

Ce qu'en dit l'auteur : "Pendant trois ans, je me suis rendue une fois par semaine chez le docteur C. A chaque séance,j'avais l'impression de lui donner un livre, il s'agissait toujours de liens, de séparations, de rencontres, à chaque séance, je construisais et déconstruisais un édifice amoureux. "Mes mauvaises pensées" est le récit de cette confession,j'ai voulu raconter le métier de vivre et le métier d'aimer. Ce n'est pas le récit d'une thérapie, ce n'est pas une légende, c'est un roman, parce que c'est une histoire rapportée ; c'est l'Histoire de ma famille, de l'Amie, de la Chanteuse, d'Hervé Guibert, c'est l'histoire de mes deux pays..."

J'ai stoppé la lecture de ce livre page 46... Style très difficile à lire, car il n'y a pas de paragraphes, tout est enchainé, à la suite et sans transitions dans les idées. Cela reflète sans doute très bien le cheminement des pensées en analyse, mais c'est vraiment usant à lire... De plus, j'ai trouvé cela parfaitement rasoir...

Prix Renaudot 2005.

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Commentaires
L
Décidément, ce livre semble faire l'unanimité contre lui...
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C
Bonsoir Liliba<br /> D'abord merci d'être passé sur mon blog<br /> Je rebondis sur ce que tu dis de cette lecture<br /> Un ami ma offert le livre en m'en disant bcp de bien!<br /> Je l'ai ouvert...et comme toi d'emblée, je l'ai trouvé rasoir...<br /> Eh oui!!
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L
@ Daniel : Belle du Seigneur, un des livres que j'ai vraiment adoré, bien qu'effectivement dur à lire, mais quelle force, je me souviens d'avoir pleuré, tremblé, d'avoir été remuée, un grand souvenir, et un livre que je relirai un jour.<br /> <br /> @ Saab, pas d'accord avec toi, chacun écrit ce qu'il veut comme il le veut (ou peut...) et si on n'aime pas, tant pis, il y a de toute façon tellement de choix... Je préfère un auteur un peur ardu, voire même abscond, plutôt qu'un auteur qui pond un livre par an et fait du marketing littéraire pour les masses (je ne cite personne, mais...)
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D
Il n'est jamais évident d'aborder un livre bien compact, en effet. Dans "Belle du Seigneur", Albert Cohen use aussi du stratagème, ce qui lui permet justement de rythmer son récit: des chapitres courts ou moyens, écrits de manière différente - ça permet de tenir le lecteur sur mille pages. Et là, certaines pages écrites compact ne sont même pas ponctuées. Pouff!!<br /> <br /> Quelqu'un (Saab) évoque ici le respect que l'auteur devrait avoir pour le lecteur; qu'est-ce que cela doit impliquer? Merci de préciser cette pensée.
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N
Ah dommage que tu as stoppé ta lecture mais si le style est difficile, alors c'est compréhensible, pourtant le sujet me semble interressant... Et la couverture du livre est très belle ! Bises
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